l'enjeu missionaire du scoutisme (extrait)

Publié le par Daniel - RS

« Celui qui manque trop du pain quotidien, n'a plus goût du pain éternel, du pain de Jésus-Christ » Charles PEGUY

 

Le terme « banlieue » est devenu générique. Il désigne un lieu d'insécurité et de mal vivre. Hier encore, la banlieue avait une image positive. Elle était à l'écart du centre ville, et correspondait à un mode de vie plus campagnard, et moins cher.

 

D’anciennes villes on vu la construction de pavillons en meulières. Par la suite, de grands ensembles ont surgi comme des champignons, et défiguré le patrimoine existant. L'urgence a occulté l'harmonie sans prendre conscience que ces lieux deviendraient des ghettos.

 

En découvrant dans la banlieue de Londres une jeunesse à la dérive, comment B.P aurait-il agi en voyant nos cités ?

 

Comment analyser les problèmes des jeunes sans décrire un tableau noir de ces cités dans lesquelles depuis longtemps, on a parqué une population sans avenir, issue d'origines et de cultures très disparates ? Pendant 20 ans, j'ai vécu dans une cité sans y rencontrer de problème mes majeurs. Mais quand il m’arrive d’y retourner, je ne reconnais plus rien.

 

Un rapport de l'Assemblée Nationale en 1992 décrivait l’avance de la misère dans ces cités, ne laissant que peu d'espoir quant à un possible rétablissement.

 

Crise, violence, solitude, effondrement des valeurs et des repères sociaux, tels sont les constats diffusés par la presse et les médias à propos des banlieues. Les professions dites "de terrain», (animateurs, assistantes sociales ou enseignants), façonnent, en direction de l'opinion publique, une image dégradée et des scénarios catastrophes.

Extrait du livre "L'enjeu missionnaire du scoutisme" (en cours de parution)

Publié dans Témoignage

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